Warning: The magic method Tribe__Extension_Loader::__wakeup() must have public visibility in /customers/5/0/2/sylvianegianina.com/httpd.www/wp-content/plugins/the-events-calendar/common/src/Tribe/Extension_Loader.php on line 157 Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /customers/5/0/2/sylvianegianina.com/httpd.www/wp-content/plugins/the-events-calendar/common/src/Tribe/Extension_Loader.php:157) in /customers/5/0/2/sylvianegianina.com/httpd.www/wp-content/plugins/onecom-vcache/vcaching.php on line 595 Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /customers/5/0/2/sylvianegianina.com/httpd.www/wp-content/plugins/the-events-calendar/common/src/Tribe/Extension_Loader.php:157) in /customers/5/0/2/sylvianegianina.com/httpd.www/wp-content/plugins/onecom-vcache/vcaching.php on line 603 Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /customers/5/0/2/sylvianegianina.com/httpd.www/wp-content/plugins/the-events-calendar/common/src/Tribe/Extension_Loader.php:157) in /customers/5/0/2/sylvianegianina.com/httpd.www/wp-includes/feed-rss2.php on line 8 nouvelles 5D | Sylviane Gianina https://www.sylvianegianina.com une création vivante Tue, 23 Jan 2024 20:54:47 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.6 ce qui nous occupe https://www.sylvianegianina.com/ce-qui-nous-occupe/ https://www.sylvianegianina.com/ce-qui-nous-occupe/#comments Sun, 14 May 2023 10:08:55 +0000 https://www.sylvianegianina.com/?p=25797 (pré)occupés

 

quelques uns des programmes installés dans notre mental avant notre naissance

 

on est occupés, pris, obnubilés, parfois la tête dans le sac             cercle infernal
on repousse, on reporte et on se distrait de ce qui nous occupe            mouvement centrifuge
on lisse, on gère, on maintient les apparences et on reste coupés de nous-mêmes          décentrage

en-dessous ça remue, ça brasse, ça gêne, quelque chose pousse et demande de l’attention

 

on désire, on aspire à, on anticipe ce qu’on veut            décalage
on investit, on planifie, on provoque ce qu’on souhaite manifester          projection
on laisse faire, on attend, si ça ne se passe pas, ça ne devait pas se faire…          stagnation

le labyrinthe du mental : tant de jeux fascinants et de trappes qui s’ouvrent au milieu des fluides et de leurs courants

 

ces logiciels sont activés dès la conception

 

 

le terrain de notre expérience

 

ce qui nous occupe n’a pas autant d’importance que nous le croyons ou voudrions le croire
les affaires importantes, urgentes, triviales, futiles, élevées ou autres
les dédales de notre tête, les émois de notre coeur, les exploits de notre corps, les attitudes de nos mains, seuls ou en compagnie

ce sont des phénomènes transitoires, ils agissent comme un levain qui anime le terrain de notre expérience
mais l’investissement que notre ego fait dans ces phénomènes, les place au milieu de la scène
c’est compréhensible, dans un sens, puisque ce sont notre vie et notre expérience
mais quand nous nous identifions à ce qui se passe, les formes mouvantes et fluides des phénomènes se figent et ont tendance à devenir fixes
et cela c’est moins avantageux, parce que nous nous coupons du mouvement toujours changeant de notre environnement !

 

une de nos pseudo-identités (habituellement nommée ego) valide et active les programmes auxquels elle s’enchaîne et s’assujettit, l’enfermement s’ensuit  : un mécanisme programmé lui aussi !

 

 

mais où sommes-nous donc ? 

 

quand nous sommes engagés dans nos activités

la représentation que nous avons de nous-mêmes (= ce que nous laissons voir de nous-mêmes) sert, inconsciemment, à nous protéger, comme un vêtement endossé (rôle, fonction, attribut). C’est un voile, le plus souvent implicite
tandis que ce que nous nous cachons (qui n’est pas ce que nous ne voyons pas) nous révèle largement (focus et mise en lumière se font indices). C’est ainsi que les grands secrets sont toujours évidents et manifestes, accessibles à tous

 

le monde mental et le monde extérieur : un fascinant  jeu de miroirs qui projette en boucle des illusions sans cesse renouvelées, encore un processus d’aliénation engagé à dessein

 

rien de cela n’est vraiment nous !

un appel et une nostalgie profonde subsistent : être

 

 

la contemplation du champ

 

une autre manière d’être

je suis, essence, est sous-jacent/omniprésent, simple présence

là, il est question de la contemplation des phénomènes et de leur évolution
c’est le mode de vie des peuples premiers
un art cultivé dans l’agriculture naturelle de Masanobu Fukuoka, par exemple
il consiste à se pencher sur un aspect de la réalité et rester avec cela, longtemps, patiemment, sans attente
rien à comprendre, rien à savoir, rien à vouloir ni à entreprendre, être là simplement

 

vivre ici et maintenant est la véritable base de la vie humaine
Manasobu Fukuoka, « La révolution d’une paille ».

 

il s’agit d’une immersion dans un ensemble de phénomènes, dans une réalité complexe et changeante
être dedans, en faire partie
être ouvert, libre de soi
une manière complètement ouverte d’être là, vulnérable !
être vacant et résonant comme l’intérieur d’un pot vide
et de l’écho dans le contenant laisser apparaître la subtile ordonnance de l’ensemble, les structures, les rythmes, les formes récurrentes ou non

 

 

c’est alors que des miracles apparaissent, à profusion

 

 

en bref, tout se joue dans l’intimité de la relation avec ce qui nous occupe !

 

 

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le pouvoir des courants https://www.sylvianegianina.com/le-pouvoir-des-courants/ https://www.sylvianegianina.com/le-pouvoir-des-courants/#comments Mon, 10 Apr 2023 20:00:47 +0000 https://www.sylvianegianina.com/?p=24898  

 

 

en une semaine, ma vie a basculé ! cela s’est passé l’été dernier, au tout début du mois d’août. Les trajectoires de deux comètes se sont rencontrées : Bruno est apparu dans ma vie. Depuis je ne suis plus la même

 

 

 

j’ignore combien de choses ont dû remuer dans l’univers pour me faire voler ainsi en éclats après m’avoir touchée et bousculée jusqu’aux tréfonds de mon être
une chose est sûre : plus rien n’est comme avant, plus rien n’est stable, il m’arrive de ne plus savoir où j’en suis, ni qui je suis (si je l’ai jamais su !)

doucement-puissamment déstabilisée, érodée, épurée, simplifiée, je suis étirée, écartelée et délicieusement maintenue hors de ma zone de confort

 

 

longtemps, je me suis étonnée chaque jour de la manière dont, plutôt farouche et retenue, je continuais à me laisser voluptueusement malaxer, modeler et révéler à moi-même avec une telle bonne grâce

 

 

au fur et à mesure que les mouvements, sinueux, se sont faits en sous-main, de multiples dimensions de mon être se sont transformées, leur matière vivifiée s’est montrée plus vibrante et plus volubile et tout un univers en dormance s’est mis à surgir délicieusement, alors qu’au profond lâchaient d’anciennes pesanteurs et inhibitions

 

 

ma vie aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était il y a quelques mois : sur trois saisons à peine se déchaîne le fracas des silencieux-tonitruants remous d’un renouveau qui m’éclabousse de nuées d’ébahissement et réarrange toutes les saveurs de mes désirs
        

chaque jour je me dépouille quelque part, alors que j’éclos miraculeusement ailleurs, c’est infiniment précieux. Je n’ai jamais rien vécu de tel : c’est sensible, délicat, par moments cela me rend extrêmement fragile et vulnérable

 

 

en quelques mots 

silence
sursaut
éveil
accueil
abandon
et s’ouvrent dans le coeur des espaces clos, secrets, insoupçonnés aussi

 

 

l’avancée se décline en mode joyeux, quand je me laisse faire, et en mode buté, quand je vrille ou j’entre en résistance !

 

 

signes sûrs d’une expansion imminente

relâchement, détente, délassement, repos
craquement, fissure, ouverture     immensité
gonflement, éclatement, poussée, croissance/épanouissement
je m’allège, je me simplifie, je m’épure …  jusqu’à tout lâcher
vide, vacance-plénitude
une fulgurance et une incandescence, aussi implacables qu’irrésistibles

 

 

modes de l’abondance

surprise surprise surprise surprise surprise       etc.
jaillissement, débordement, submersion, dissolution

l’enchantement et l’émerveillement de la beauté du monde

 

 

un tel amour !

ce que nous avons tous toujours désiré vivre
et si tu te mettais à croire que c’est vraiment possible ?

 

 

 

à Bruno, mon amour !

 

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vraiment là ? https://www.sylvianegianina.com/vraiment-la/ https://www.sylvianegianina.com/vraiment-la/#comments Fri, 09 Dec 2022 08:10:10 +0000 https://www.sylvianegianina.com/?p=23602
après la pleine Lune en Gémeaux

 

nous entrons plus profondément en nous-mêmes

le silence qui habite toutes choses et tous les êtres

et la promesse contenue dans la moindre particule de lumière
le scintillement des étoiles
le plus profond de la nuit

et ce sentiment, cette évidence que nous sommes là !

 

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entrer en silence https://www.sylvianegianina.com/entrer-en-silence/ https://www.sylvianegianina.com/entrer-en-silence/#comments Wed, 07 Dec 2022 20:02:45 +0000 https://www.sylvianegianina.com/?p=23592
la tonalité de la Lune née en Sagittaire il y a presque deux semaines

 

soutien
une aide pratique et technique
de magnifiques prises de conscience
et le miracle du silence

donc c’est là où nous nous trouvons maintenant

plus profondément, plus profondément
nous entrons toujours plus profondément dans la tranquillité et le silence

cette nouvelle lune est extrêmement tranquille
bien que le rythme de toute chose s’accélère …

 

 

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enlever les couches https://www.sylvianegianina.com/enlever-les-couches/ https://www.sylvianegianina.com/enlever-les-couches/#comments Tue, 22 Mar 2022 12:06:49 +0000 https://www.sylvianegianina.com/?p=22756  

c’est le printemps, on retire des couches

 

 

un petit (GRAND) défi 


alors que tu te dépouilles des vêtements d’hiver
dans la foulée essaie aussi de retirer plutôt que d’ajouter des couches de connaissances, d’aptitudes et autres outils à ta palette

la saison est-elle passée ? ou cette fadeur trahit-elle une illusion, une sorte d’errance dans laquelle tu te serais laissé.e prendre ?

si tu écoutes bien en toi, il n’y a rien à ajouter à ce que tu sais, comprends ou maitrises déjà
tout ce dont tu as besoin est là, en toi, et tout est disponible quand tu en as besoin (et en sommeil sinon)
en bref, tu es complet.e et parfait.e comme tu es    (bateau, je sais)

évidemment, ce que tu portes en toi d’unique est infiniment plus précieux que ce dont tu te remplis et t’entoures pour te rassurer 

 

la tâche sans espoir de remplir un panier percé, destiné à laisser passer la lumière

 

la vie coule !
comme la nature elle se crée et se transforme à tout moment, elle n’est jamais la même, elle innove tout le temps. elle ne transige pas, elle tranche un bras pour sauver un corps, elle protège l’essentiel et sabre tout le reste si besoin est

 

inné   vs   acquis

comme la saison est à l’éclosion, de même qui tu es et ce que tu portes vraiment sont amenés à venir au jour et à s’épanouir
c’est assez différent de ce que tu crois être et cela prendra plus d’une saison à s’accomplir 

mais quand tu es suffisamment clair,.e, tu sens bien qu’acquérir n’est plus de mise, que c’est plutôt se dépouiller de ce qui fixe et lâcher ce qui contrôle dont il est question

un mouvement puissant surgit du fond de toi, qui exige transformation
le flux de la vie reprend ses droits, les lois de la nature sont implacables et ce qui bloque son mouvement et sa libre expression sera balayé impitoyablement

 

choisir de lâcher plutôt que/avant de voir arraché ce à quoi tu t’accroches

 

cela te fait flipper, bien-sûr, d’envisager une vie avec moins de balises, de structures, de systèmes (n’importe lesquels) en faveur d’une danse plus libre, plus folle, de plus en plus spontanée et libératrice de tous ces oripeaux qui jamais n’ont été tes véritables talents, qui jamais n’ont respecté les formes que ta lumière peut soutenir et investir, qui n’ont donc jamais reconnu et honoré qui tu es

 

un moins pour un plus, un rien pour un tout

l’expansion et l’épanouissement sont désormais ailleurs
grosse désillusion, certes ! mais tu peux franchir le pas

 

 

 

 

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la norme implicite https://www.sylvianegianina.com/la-norme-implicite/ https://www.sylvianegianina.com/la-norme-implicite/#comments Thu, 17 Mar 2022 17:32:04 +0000 https://www.sylvianegianina.com/?p=22716 petit exemple de distorsion mentale ordinaire

 

cette partie de nous qui aimerait que la série des cauchemars se termine, croit au miracle
oui, même chez les sceptiques, cyniques et pessimistes avérés
c’est justement quand rien ne va plus et qu’on va droit dans le mur que l’aide providentielle apparaît

 

suivant notre référentiel cela peut prendre toutes sortes de formes différentes

  • l’intervention d’une puissance supérieure (aliens venus d’autres galaxies, êtres invisibles dans des plans de conscience supérieurs, dieu, l’univers…)
  • un sauveur charismatique qui va sortir de nulle part et nous montrer le chemin vers la lumière
  • l’état providence qui va nous soutenir et nous assister dans la détresse et le besoin
  • la tendance des formes naturelles à s’équilibrer qui rétablit l’harmonie 

et j’en passe

 

quoi qu’il en soit, nous allons être aidés et comme ça nous allons nous en sortir
c’est normal, parce que nous sommes protégés et pris en charge (sic!)

nous n’aurions par conséquent pas grand chose à prendre en charge nous-mêmes
c’est inutile, puisque nos problèmes vont être résolus et nos besoins satisfaits 

 

notez bien que ce n’est ni une opinion, ni point de vue, ni un souhait, mais une croyance ancrée en nous en dépit de toute évidence, tous systèmes de croyances confondus

magique ! consciemment nous y croyons ou pas, mais au fond de nous c’est ce qui va se passer

 

comment donc pouvons-nous donc avoir de telles idées en tête ?

d’où viennent-elles ?   

 

ça ira mieux, tout va rentrer dans l’ordre !
détente … nous nous affalons dans notre fauteuil, nous filons faire un jogging, nous partons au Costa Rica ou boire une bière avec les potes, abruti.e.s et soulagé.e.s 

 

de quel ordre s’agit-il ?

 

encore un coup d’expérimentation et de manipulation médiatique ?  décliné par exemple sous la forme

  • d’une expérience dans une fiction qui pourrait se produire en réalité
    et quand cela se passe en vrai, nous nous disons “oh c’est comme dans …, c’est fort la science fiction !”
  • de super pouvoirs : nous sommes immortels et nous pouvons être et faire ce que nous voulons
  • de nouvelles en boucle (vraies ou fausses) qui saturent la tête et donnent la nausée, font diversion et nous coupent de notre réalité et de notre expérience vécue
  • du subliminal constamment instillé dans notre psychisme et que nous gobons avec les films, les programmes de divertissement, les infos, les pubs, les jeux etc.

grand public ou alternatif, rien ni personne n’y échappe

 

une programmation du désir selon le modèle suggestion, renforcement, promesse de gratification qui fait sens avec la répétition et induit des comportements prévisibles

c’est ainsi que nous sommes subtilement normés, modelés, préparés, c’est super efficace
l’intelligence et la volonté n’y peuvent rien, le modèle agit sur l’inconscient

 

cette partie de nous qui croit au miracle a déjà dit oui tacitement à la suite (la prochaine série de cauchemars) pour obtenir la gratification escomptée (échapper à une menace, pouvoir passer à autre chose, continuer sa vie … )

tout est déjà là, les options sont activées par défaut, c’est plus insidieux qu’on imagine

 

et même si nous le voyons grand comme une maison, nous ne sommes pas sorti.e.s d’affaire
à moins de nous réveiller vraiment, de nous dégager de tout cela nous ferons ce qu’on nous dira
(voir tout ce à quoi nous nous sommes plié.e.s implicitement depuis deux ans, indépendamment de nos positionnements personnels) 

 

décocher toutes les options (zéro cookies)

il s’agit de choisir nos options et de définir nos préférences personnelles, bien sûr
encore faudrait-il avoir une conscience claire de la réalité

or l’accès à notre conscience est lui même biaisé, donc le risque d’altération ou de corruption des informations/impulsions qui viennent de nous-mêmes n’est pas négligeable !

 

la reconnection avec nous-même qui seule garantit la liberté et la justesse des choix passe par le point zéro
il n’est pas si facile à toucher, mais c’est là que tout se joue

silence mental, rien d’entre et rien ne sort, tout est là, simple potentiel tant que les choses ne sont pas claires

 

il n’y a pas d’alternative

 

 

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manières d’être … à côté https://www.sylvianegianina.com/manieres-detre-a-cote/ https://www.sylvianegianina.com/manieres-detre-a-cote/#comments Wed, 02 Mar 2022 17:15:20 +0000 https://www.sylvianegianina.com/?p=22693 combien de fois dans une journée te prends-tu en flagrant délit d’errance mentale ?

 

évident
chaque fois que tu vas à la cuisine ou ailleurs et qu’une fois passé le seuil, tu n’as plus aucune idée de ce que tu étais venu.e y chercher
corollaire : et quand tu mets cela sur le compte de la distraction, de la fatigue ou pire de l’âge

 

pernicieux
ce qui tourne dans ta tête quand tu es occupé.e à une tâche mécanique (conduire ta voiture, répondre à des textos), routinière (vider le lave-vaisselle, te laver les dents) ou monotone (tricoter, tondre la pelouse)
encore mieux : quand tu prétends en faire une pratique d’attention et de pleine conscience

 

insidieux
ce qui se glisse en toi les nuits où le sommeil t’échappe, l’angoisse te saisit à la gorge et te resserre le coeur, les pensées en boucle, toutes sortes de volutes, y compris la conviction que le réveil et la journée qui suivent seront difficiles
le bonus : le désir ambivalent de stopper ce jeu et de t’endormir sur le champ et de résoudre les problématiques en cours

 

banalisé
la radio intérieure qui diffuse 24/7 des pensées sur tout et rien (surtout rien), nourries des incidents de la journée, des nouvelles, des infos, des rumeurs, des bavardages (les plus bruyants sont avec toi-même) …
la meilleure : cette matière mentale est essentiellement du copié-collé, les pensées sont reçues et reproduites, sans élaboration

 

radical
quand tu anticipes le pire scénario possible avec tous les détails et toutes ses conséquences jusqu’à la cinquième génération
et bien-sûr que cela peut se produire, même si c’est improbable

 

plaqué
quand ce que tu affirmes (tout va bien, la famille va bien, tu fais ce que tu aimes, …) a du mal à couvrir un autre discours sous-jacent, peut-être un peu moins glorieux
et dire que tu t’efforces d’y croire !

 

validé
la tête bien faite, qui a été entraînée et formée, de sorte qu’elle est capable de créer et d’élaborer des pensées intelligentes dans tes domaines de prédilection
enviée pas qui n’a pas reçu ce formatage, ce n’est pas vraiment enviable, en réalité

 

valorisé
quand tu nourris l’intention ou appelles la vibration de manifester la paix, l’amour, l’abondance etc. et les affirmations et formules pour parvenir à cette fin
le problème c’est que le terrain ensemencé ne peut pas soutenir la fréquence

 

zen
quand tu confonds (vraiment?) l’apathie, la somnolence ou la déprime avec le vide intérieur

bon j’arrête là, la liste est déjà longue

tout cela pour dire que

ce brouhaha mental (cohérent, organisé, intelligent ou non) est en réalité un brouillage, d’où l’errance
l’activité incessante dans ta tête, aussi brillante et joyeuse soit-elle, t’empêche d’accéder à la seule ressource qui compte pour toi, ton Soi

 

ta tête est un grand bol transparent
un récipient qui peut être rempli ou rester vide
elle peut recevoir des informations qui font sens
si rien n’entrave sa résonance

quand elle est vide, donc !

 

ta tête n’est donc pas faite pour penser (plus à ce propos une autre fois)
elle est programmée pour te maintenir dans l’illusion et la souffrance
c’est un fait.

tu n’y peux rien, nous n’y pouvons rien, nous sommes tous faits comme des rats, personne n’y échappe
ni faiblesse, ni déviance personnelle, c’est une distorsion collective qui impacte le psychisme de l’humanité depuis très longtemps

 

aujourd’hui nous nous en rendons compte (à la faveur d’un changement de fréquence)
alors déconditionner tout ce qui n’est pas toi et te libérer du démon intérieur devient possible

à toi de choisir !

 

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itinérance https://www.sylvianegianina.com/itinerance/ https://www.sylvianegianina.com/itinerance/#comments Mon, 07 Feb 2022 23:18:13 +0000 https://www.sylvianegianina.com/?p=21909 ma vie nomade est terminée.
elle est arrivée à sa fin comme elle a commencé, tout à coup c’était fini, une évidence

plusieurs cycles plus ou moins longs sont accomplis
vingt-deux ans, cinquante et une lunes (environ), six mois, c’est l’espace qui m’a été nécessaire pour achever une transformation intérieure, retour au vide 
plénitude, tout est possible

 

un jour j’ai donc lâché les rênes et je me suis mise en route d’une autre manière, depuis j’ai passé plusieurs saisons en mode itinérant, dans une sorte de chantier mobile. 

ce fut une pérégrination en solo, suivant le fil de ma seule guidance intérieure, un moment après l’autre, ce fut un vagabondage fougueux et confiant, me sentant complètement en sécurité et soutenue à tout moment

c’était une transition ou plutôt la phase finale d’une époque de transition
avec des ajustements vibratoires, c’était aussi d’un changement de plan d’existence

je suis restée beaucoup avec moi-même, presque toujours dans la nature, j’ai retrouvé une ou deux fois des lieux familiers ou des amis, mais j’ai principalement été passante, allant d’un lieu à l’autre, tous les deux ou trois jours, selon l’inspiration du moment

rien de marginal (décroissance, hors système, …), au contraire j’étais curieuse des marges 

  • l’espace laissé en marge des choses, ni investi ni délaissé, pas très consciemment, où ça pulse et respire
  • l’infime marge de manoeuvre dans le vide absolu de la tête où sont déjouées les programmations et autres conditionnements
  • les confins et les limites : par exemple entre forêt et prairie, les berges des cours d’eau, l’environnement immédiat des habitats (humains, animaux), entre veille et sommeil, le rêve éveillé
  • la dissociation ou la superposition des niveaux de conscience (la réalité matérielle, ce qui est ressenti, ce qui est compris/projeté mentalement, etc.)
  • la multiplicité de plans d’existence vécus simultanément (croisements, bifurcations, réorientations possibles)

 

 

c’est une vie d’acrobate, qui consiste à vivre sur/dans un point quelque part dans l’univers, qui peut s’étendre jusqu’à contenir l’univers tout entier

c’est un mode de vie au présent
où le quotidien est sans projet, sans intention, ni contrainte, aucune planification ni anticipation, peu de réseau
l’expérience de vivre autrement, ne plus rien savoir (lieu, temps, date), d’être là où je suis
me laisser conduire instinctivement, sans interpréter

si rien ne se passe, je reste où je suis, je ne bouge pas, je m’étale, j’occupe tout l’espace jusqu’à ce que quelques chose s’invite ou s’impose en moi, et si cela me touche ou m’appelle je réponds, quand cela me chante

en réalité ce n’est pas si facile, les formes mentales, les habitudes, etc. sont bien plus tyranniques qu’il ne paraît et de plus les désirs et les craintes altèrent subrepticement mon expérience aussi
je m’occupe à déraciner les unes et traverser les autres, délicatement, patiemment, avec un immense respect pour mes fragilités et mes vulnérabilités

 

durant ce parcours j’ai eu des (dés)illusions majeures et j’ai pris conscience de pas mal de choses
et à chaque fois j’ai opté pour une déprogrammation systématique 

 

clin d’oeil
quand j’ai réalisé que la maison où je viens de m’installer a été mise en vente le jour où j’ai entamé mon périple, le 1er août l’an dernier

 

parmi de nombreux grands bonheurs
une touche joyeuse : les rivières dans tous les sens, dans l’eau, sur les berges, à leur source
le plus porteur : la beauté des êtres et des choses
infiniment doux : la détente et le relâchement total du corps au moment où le signe surgit
puissant : le silence, jour et nuit, partout
assez déstabilisant : une nuit entière d’orages et de pluies torrentielles, même à l’abri
le plus exigeant : quand ça déconne et ça sonne faux (en moi ou dehors, c’est pareil)
décidément libérateur : la perte de repères, de rythme
délicieux sans pareil : me vautrer dans le plaisir de l’instant

 

 

avec l’insouciance intrépide d’une enfant, j’ai passé tout mon temps à déconstruire tout ce que je trouvais jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucune forme stable, avec des ébahissements et les déboires renouvelés, et à découvrir et expérimenter des formes fluides évolutives (à cet égard, l’eau qui coule est une source d’inspiration éternelle pour moi)

cela fait plusieurs décennies que je m’adonne à cet art furtif

 

 

et un jour je me suis retrouvée soudainement/finalement dans ce qui allait devenir mon nouveau lieu de vie (ah, c’était donc là !)

alors un nouvel espace s’est ouvert et j’ai entamé une autre phase du processus, répondant à une invitation à revisiter la matière dense et à m’approprier une forme stable dans un mode libre

alors qu’être de passage m’avait donné une relative liberté (et une marge notoire d’esquive possible) de m’engager er de me dégager des gens et des endroits selon l’envie et l’humeur du moment, me familiariser avec un lieu que je n’habitais pas encore, mais que je retrouvais, que j’investissais et quittais tous les jours, m’a propulsée dans une itinérance intime infiniment plus délicate, celle de la confrontation inéluctable avec la densité concrète de la réalité matérielle (de mon choix)

 

 

le défi de rester vibrante et résonante face à la tentation/habitude de faire, à la propension à visualiser un état abouti des formes, à anticiper les étapes de développements possibles
l’exigence de rester à osciller dans l’incertitude du corps jusqu’à ce que du dedans s’impose le geste, la solution, une prise de recul, le repos            ou rien du tout

 

 

à peine déniché le lieu, un nid se construit, un paradoxe ?
oui, et non ! le démantèlement s’est poursuivi dans des couches plus profondes, qui affleurent moins souvent

aux formes libres et spontanées se sont substitués des mouvements répétés indéfiniment, et pourtant toujours différents
un bénéfice secondaire : lors de mon installation dans la maison, le travail manuel précis et soutenu a libéré progressivement mon corps du stress de l’itinérance, une tension de vigilance, voire d’alerte, rarement débusquée et qui s’est apaisée très lentement

dans la répétition inlassable des gestes, en silence, un nettoyage plus profond s’est opéré, entre érosion et polissage, une simplification et un dépouillement, un retour à l’immobilité et à la vacuité dont j’aurais pu négliger la nécessité après un long périple

 

cependant j’investis déjà aussi dans la prochaine expansion, alors que s’achève seulement la phase de contraction par un retour au point où s’efface toute forme dans l’infinité des possibles

fin d’un cycle  : l’ancien disparaît et fait place au nouveau (mise en lumière de ce qui était déjà là)

 

 

en quelques mots
la transmutation, dans l’oeuvre alchimique, exige un prodigieux engagement au jour le jour dans le concret, dans la matière de nos vies, peu importe la forme que cela prend

 

 

un ralentissement, un épuisement, des signes clairs que j’arrivais à mes limites et que l’expérience touchait à sa fin

pulsation : le soir du solstice, j’ai rencontré le coeur de la maison alors que je mettais une dernière touche aux peintures, je me suis inclinée avec révérence

jubilation : après n’avoir jamais dormi dans le même lit plus de deux ou trois nuits, un soir enfin je me couche dans mon lit, un matelas, îlot d’intimité au milieu du chantier. Avec des cascades de soupirs de soulagement, mon corps s’est détendu par vagues pendant toute la nuit (cela m’a réveillée plusieurs fois), une jouissance cellulaire sans fin

joie tranquille : au réveil quelques jours plus tard, toujours au milieu du chantier, j’ai ressenti une connection profonde avec la maison, qui m’enveloppe, me contient et me protège

 

 

la fin a été le plus difficile, je ne parvenais pas à m’arrêter complètement (l’accompli me montre un reste d’attachement à accomplir)

la sensation de la fin, c’était avant-hier

hier, repos complet, consentant à la fatigue et au vide

et nous voilà ce soir !

 

 

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le broyage des os https://www.sylvianegianina.com/le-broyage-des-os/ https://www.sylvianegianina.com/le-broyage-des-os/#comments Thu, 22 Jul 2021 14:40:59 +0000 https://www.sylvianegianina.com/?p=21166 ça n’a pas besoin d’être comme ça

nous pouvons créer notre vie sur la scène globale

 

certes nous ne pouvons pas quitter la scène, à moins de tirer notre révérence et de quitter notre corps, mais nous avons le pouvoir de ruiner le spectacle

si le scénario pourri et la mise en scène tortionnaire ne nous conviennent pas, nous pouvons en changer
nous ne jouons plus notre rôle, ce rôle imposé pour lequel nous avons été adéquatement formatés depuis des millénaires
nous glissons légèrement et prenons la tangente
et à la place nous improvisons une autre histoire où la vie reprend ses droits …  les lois de la nature … les humains … toutes formes de vie … etc  

 

l’actualité
tant que nous nous insurgeons contre la machine infernale
que nous restons enragés et impuissants
que nous la peur nous taraude le ventre
que nous croyons que nous allons devoir nous défendre ou courber l’échine et nous laisser broyer
nous subirons l’absurdité meurtrière et nous laisserons arracher nos libertés, un lambeau après l’autre, jusqu’à l’aliénation complète de notre être, nous serons laminés

les dents serrées ou bouche bée selon les moments, nous assisterons au déroulement impitoyable du scénario, fascinés et intoxiqués par un lavage de cerveau efficace et paralysés   par des intimidations perverses jusqu’à la fin prévisible et annoncée du spectacle

 

ça n’a pas besoin d’être comme ça

 

il  y a d’autres possibles
nous sommes des êtres essentiellement libres, cela n’a rien à voir avec nos soit-disant libertés
plus vite nous ouvrons les yeux et nous redressons
nous regardons le monstre droit dans les yeux
nous réalisons que nous ne sommes pas obligés de ployer
que le broyeur ne continue à fonctionner que parce que nous lui offrons notre peur et notre rage en pâture
plus l’inévitable effondrement s’accélérera et plus vite nous en aurons terminé

la perspective est terrifiante, ce sera pénible et douloureux, mais bien moins qu’endurer passivement la brutalité et la cruauté

 

nous pouvons créer notre vie sur la scène globale

 

acteurs,
jouons le rôle de notre vie, celle dont nous rêvons, celle qui nous met en joie, celle où l’amour est roi et nous sommes libres

il s’agit de susciter une accélération incroyable, en inversant les rôles et en reprenant les rennes
nous pouvons relever la tête

 

 

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le hachoir à viande https://www.sylvianegianina.com/le-hachoir-a-viande/ https://www.sylvianegianina.com/le-hachoir-a-viande/#comments Sat, 17 Jul 2021 19:49:51 +0000 https://www.sylvianegianina.com/?p=21137 le hachoir à viande est en marche, il est parfaitement rôdé
on serre la vis
ça va aller jusque là (et bien plus loin)
désillusions en masse, tout ce qu’on ne voulait/pouvait pas voir commence à sauter aux yeux

 

 

on assiste à la fin d’un spectacle extraordinaire où se sont affrontées des énergies lumineuses et des énergies sombres, tout s’est joué à un niveau subtil, donc dans les coulisses et la lumière l’emporte sur l’ombre, évidemment

la lumière, c’est l’ordre universel, les lois de la nature, la conscience et la responsabilité individuelles, la fréquence d’unité qui maintient l’univers dans une cohérence harmonique dont l’amour est la clef

l’ombre, c’est toute forme d’altération, de perversion, de corruption de la lumière entrainant une perte de niveau de fréquence et tout ce qui en découle

 

la mise en scène est spectaculaire, il y a beaucoup d’effets spéciaux (bactériologiques, climatiques, énergétiques …) on n’a pas lésiné sur les moyens et l’impact est très fort
le scénario est impeccable et son déroulement impitoyable, c’est une production époustouflante d’une brutalité inouïe et … nous sommes sur la scène, pas moyen de nous esquiver

 

c’est la dernière scène : elle montre l’agonie et de l’effondrement du système tortionnaire, il est déjà réduit à néant. Comment ?

le rebondissement final : après de nombreux épisodes, durant lesquels les opposants ont fait montre de stratégies sophistiquées et d’innombrables pouvoirs surnaturels, la fréquence d’unité revient en force et reprend définitivement le dessus. Les vibrations plus basses ne peuvent soutenir cette fréquence, elles sont absorbées par les vibrations plus hautes, ce qui signe la fin du système totalitaire voué à imploser et disparaître

 

le chaos que nous vivons est la transformation des formes denses (donc visibles) de la structure qui soutient ce système. C’est une purge systématique de tout ce qui n’est pas droit et intègre, ce qui n’est pas aligné avec l’essence lumineuse de tous les êtres et qui limite l’expression de leur singularité souveraine

la fréquence la plus élevée contient les fréquences plus basses et résorbe toutes les formes qu’elles ont engendrées, invitant la création de formes entièrement nouvelles, en harmonie avec l’ordre universel et les lois de la nature
le conflit a déjà pris fin, en réalité, et l’unité est rétablie (au niveau subtil, donc invisible)

 

notre expérience de la réalité est complexe, nous vivons sur trois plans simultanément
selon la conscience que nous en avons et le point de vue adopté, elle semble très différente

sur le plan matériel (3D)
nous pouvons tout perdre, y compris la vie, personne ne le souhaite, mais c’est possible
certains ont baissé les bras et se laissent faire, d’autres se redressent et tiennent bon

sur le plan psychique et conceptuel (4D)
la réalité est extrêmement confuse et difficile à naviguer, l’expérience que nous en faisons varie énormément suivant la conscience que nous avons des choses
la situation globale est brutalement exigeante et profondément libératrice !
quelle que soit notre position, nous pouvons regarder aussi la réalité en face et nous ressaisir

sur le plan de l’unité (5D)
rien, personne, aucun système tortionnaire ne peut écraser, détruire, annihiler notre lumière
notre essence est éternelle, inaltérable, inaliénable

 

que faire et comment ? 

  • prendre position et agir pour nous-même, uniquement
  • rétablir constamment la relation corps-source, indispensable à notre positionnement
  • nous fier premièrement à notre instinct à tout moment et en toutes circonstances
    attention l’impulsion risque toujours d’être colorée par les croyances, les prises de tête et les émotions, le bon sens est le repère secondaire

  • en cas de doute, attendre, éviter toute précipitation
  • ne prendre aucune décision sous forte emprise (mentale, émotionnelle ou autre)

 

 

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