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quelques uns des programmes installés dans notre mental avant notre naissance
on est occupés, pris, obnubilés, parfois la tête dans le sac cercle infernal
on repousse, on reporte et on se distrait de ce qui nous occupe mouvement centrifuge
on lisse, on gère, on maintient les apparences et on reste coupés de nous-mêmes décentrage
en-dessous ça remue, ça brasse, ça gêne, quelque chose pousse et demande de l’attention
on désire, on aspire à, on anticipe ce qu’on veut décalage
on investit, on planifie, on provoque ce qu’on souhaite manifester projection
on laisse faire, on attend, si ça ne se passe pas, ça ne devait pas se faire… stagnation
le labyrinthe du mental : tant de jeux fascinants et de trappes qui s’ouvrent au milieu des fluides et de leurs courants
ces logiciels sont activés dès la conception
le terrain de notre expérience
ce qui nous occupe n’a pas autant d’importance que nous le croyons ou voudrions le croire
les affaires importantes, urgentes, triviales, futiles, élevées ou autres
les dédales de notre tête, les émois de notre coeur, les exploits de notre corps, les attitudes de nos mains, seuls ou en compagnie
ce sont des phénomènes transitoires, ils agissent comme un levain qui anime le terrain de notre expérience
mais l’investissement que notre ego fait dans ces phénomènes, les place au milieu de la scène
c’est compréhensible, dans un sens, puisque ce sont notre vie et notre expérience
mais quand nous nous identifions à ce qui se passe, les formes mouvantes et fluides des phénomènes se figent et ont tendance à devenir fixes
et cela c’est moins avantageux, parce que nous nous coupons du mouvement toujours changeant de notre environnement !
une de nos pseudo-identités (habituellement nommée ego) valide et active les programmes auxquels elle s’enchaîne et s’assujettit, l’enfermement s’ensuit : un mécanisme programmé lui aussi !
mais où sommes-nous donc ?
quand nous sommes engagés dans nos activités
la représentation que nous avons de nous-mêmes (= ce que nous laissons voir de nous-mêmes) sert, inconsciemment, à nous protéger, comme un vêtement endossé (rôle, fonction, attribut). C’est un voile, le plus souvent implicite
tandis que ce que nous nous cachons (qui n’est pas ce que nous ne voyons pas) nous révèle largement (focus et mise en lumière se font indices). C’est ainsi que les grands secrets sont toujours évidents et manifestes, accessibles à tous
le monde mental et le monde extérieur : un fascinant jeu de miroirs qui projette en boucle des illusions sans cesse renouvelées, encore un processus d’aliénation engagé à dessein
rien de cela n’est vraiment nous !
un appel et une nostalgie profonde subsistent : être
la contemplation du champ
une autre manière d’être
je suis, essence, est sous-jacent/omniprésent, simple présence
là, il est question de la contemplation des phénomènes et de leur évolution
c’est le mode de vie des peuples premiers
un art cultivé dans l’agriculture naturelle de Masanobu Fukuoka, par exemple
il consiste à se pencher sur un aspect de la réalité et rester avec cela, longtemps, patiemment, sans attente
rien à comprendre, rien à savoir, rien à vouloir ni à entreprendre, être là simplement
vivre ici et maintenant est la véritable base de la vie humaine
Manasobu Fukuoka, « La révolution d’une paille ».
il s’agit d’une immersion dans un ensemble de phénomènes, dans une réalité complexe et changeante
être dedans, en faire partie
être ouvert, libre de soi
une manière complètement ouverte d’être là, vulnérable !
être vacant et résonant comme l’intérieur d’un pot vide
et de l’écho dans le contenant laisser apparaître la subtile ordonnance de l’ensemble, les structures, les rythmes, les formes récurrentes ou non
c’est alors que des miracles apparaissent, à profusion
en bref, tout se joue dans l’intimité de la relation avec ce qui nous occupe !
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en une semaine, ma vie a basculé ! cela s’est passé l’été dernier, au tout début du mois d’août. Les trajectoires de deux comètes se sont rencontrées : Bruno est apparu dans ma vie. Depuis je ne suis plus la même
j’ignore combien de choses ont dû remuer dans l’univers pour me faire voler ainsi en éclats après m’avoir touchée et bousculée jusqu’aux tréfonds de mon être
une chose est sûre : plus rien n’est comme avant, plus rien n’est stable, il m’arrive de ne plus savoir où j’en suis, ni qui je suis (si je l’ai jamais su !)
doucement-puissamment déstabilisée, érodée, épurée, simplifiée, je suis étirée, écartelée et délicieusement maintenue hors de ma zone de confort
longtemps, je me suis étonnée chaque jour de la manière dont, plutôt farouche et retenue, je continuais à me laisser voluptueusement malaxer, modeler et révéler à moi-même avec une telle bonne grâce
au fur et à mesure que les mouvements, sinueux, se sont faits en sous-main, de multiples dimensions de mon être se sont transformées, leur matière vivifiée s’est montrée plus vibrante et plus volubile et tout un univers en dormance s’est mis à surgir délicieusement, alors qu’au profond lâchaient d’anciennes pesanteurs et inhibitions
ma vie aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était il y a quelques mois : sur trois saisons à peine se déchaîne le fracas des silencieux-tonitruants remous d’un renouveau qui m’éclabousse de nuées d’ébahissement et réarrange toutes les saveurs de mes désirs
chaque jour je me dépouille quelque part, alors que j’éclos miraculeusement ailleurs, c’est infiniment précieux. Je n’ai jamais rien vécu de tel : c’est sensible, délicat, par moments cela me rend extrêmement fragile et vulnérable
en quelques mots
silence
sursaut
éveil
accueil
abandon
et s’ouvrent dans le coeur des espaces clos, secrets, insoupçonnés aussi
l’avancée se décline en mode joyeux, quand je me laisse faire, et en mode buté, quand je vrille ou j’entre en résistance !
signes sûrs d’une expansion imminente
relâchement, détente, délassement, repos
craquement, fissure, ouverture immensité
gonflement, éclatement, poussée, croissance/épanouissement
je m’allège, je me simplifie, je m’épure … jusqu’à tout lâcher
vide, vacance-plénitude
une fulgurance et une incandescence, aussi implacables qu’irrésistibles
modes de l’abondance
surprise surprise surprise surprise surprise etc.
jaillissement, débordement, submersion, dissolution
l’enchantement et l’émerveillement de la beauté du monde
un tel amour !
ce que nous avons tous toujours désiré vivre
et si tu te mettais à croire que c’est vraiment possible ?
à Bruno, mon amour !
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nous entrons plus profondément en nous-mêmes
le silence qui habite toutes choses et tous les êtres
et la promesse contenue dans la moindre particule de lumière
le scintillement des étoiles
le plus profond de la nuit
et ce sentiment, cette évidence que nous sommes là !
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soutien
une aide pratique et technique
de magnifiques prises de conscience
et le miracle du silence
donc c’est là où nous nous trouvons maintenant
plus profondément, plus profondément
nous entrons toujours plus profondément dans la tranquillité et le silence
cette nouvelle lune est extrêmement tranquille
bien que le rythme de toute chose s’accélère …
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c’est le printemps, on retire des couches
un petit (GRAND) défi
alors que tu te dépouilles des vêtements d’hiver
dans la foulée essaie aussi de retirer plutôt que d’ajouter des couches de connaissances, d’aptitudes et autres outils à ta palette
la saison est-elle passée ? ou cette fadeur trahit-elle une illusion, une sorte d’errance dans laquelle tu te serais laissé.e prendre ?
si tu écoutes bien en toi, il n’y a rien à ajouter à ce que tu sais, comprends ou maitrises déjà
tout ce dont tu as besoin est là, en toi, et tout est disponible quand tu en as besoin (et en sommeil sinon)
en bref, tu es complet.e et parfait.e comme tu es (bateau, je sais)
évidemment, ce que tu portes en toi d’unique est infiniment plus précieux que ce dont tu te remplis et t’entoures pour te rassurer
la tâche sans espoir de remplir un panier percé, destiné à laisser passer la lumière
la vie coule !
comme la nature elle se crée et se transforme à tout moment, elle n’est jamais la même, elle innove tout le temps. elle ne transige pas, elle tranche un bras pour sauver un corps, elle protège l’essentiel et sabre tout le reste si besoin est
inné vs acquis
comme la saison est à l’éclosion, de même qui tu es et ce que tu portes vraiment sont amenés à venir au jour et à s’épanouir
c’est assez différent de ce que tu crois être et cela prendra plus d’une saison à s’accomplir
mais quand tu es suffisamment clair,.e, tu sens bien qu’acquérir n’est plus de mise, que c’est plutôt se dépouiller de ce qui fixe et lâcher ce qui contrôle dont il est question
un mouvement puissant surgit du fond de toi, qui exige transformation
le flux de la vie reprend ses droits, les lois de la nature sont implacables et ce qui bloque son mouvement et sa libre expression sera balayé impitoyablement
choisir de lâcher plutôt que/avant de voir arraché ce à quoi tu t’accroches
cela te fait flipper, bien-sûr, d’envisager une vie avec moins de balises, de structures, de systèmes (n’importe lesquels) en faveur d’une danse plus libre, plus folle, de plus en plus spontanée et libératrice de tous ces oripeaux qui jamais n’ont été tes véritables talents, qui jamais n’ont respecté les formes que ta lumière peut soutenir et investir, qui n’ont donc jamais reconnu et honoré qui tu es
un moins pour un plus, un rien pour un tout
l’expansion et l’épanouissement sont désormais ailleurs
grosse désillusion, certes ! mais tu peux franchir le pas
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cette partie de nous qui aimerait que la série des cauchemars se termine, croit au miracle
oui, même chez les sceptiques, cyniques et pessimistes avérés
c’est justement quand rien ne va plus et qu’on va droit dans le mur que l’aide providentielle apparaît
suivant notre référentiel cela peut prendre toutes sortes de formes différentes
et j’en passe
quoi qu’il en soit, nous allons être aidés et comme ça nous allons nous en sortir
c’est normal, parce que nous sommes protégés et pris en charge (sic!)
nous n’aurions par conséquent pas grand chose à prendre en charge nous-mêmes
c’est inutile, puisque nos problèmes vont être résolus et nos besoins satisfaits
notez bien que ce n’est ni une opinion, ni point de vue, ni un souhait, mais une croyance ancrée en nous en dépit de toute évidence, tous systèmes de croyances confondus
magique ! consciemment nous y croyons ou pas, mais au fond de nous c’est ce qui va se passer
comment donc pouvons-nous donc avoir de telles idées en tête ?
d’où viennent-elles ?
ça ira mieux, tout va rentrer dans l’ordre !
détente … nous nous affalons dans notre fauteuil, nous filons faire un jogging, nous partons au Costa Rica ou boire une bière avec les potes, abruti.e.s et soulagé.e.s
de quel ordre s’agit-il ?
encore un coup d’expérimentation et de manipulation médiatique ? décliné par exemple sous la forme
grand public ou alternatif, rien ni personne n’y échappe
une programmation du désir selon le modèle suggestion, renforcement, promesse de gratification qui fait sens avec la répétition et induit des comportements prévisibles
c’est ainsi que nous sommes subtilement normés, modelés, préparés, c’est super efficace
l’intelligence et la volonté n’y peuvent rien, le modèle agit sur l’inconscient
cette partie de nous qui croit au miracle a déjà dit oui tacitement à la suite (la prochaine série de cauchemars) pour obtenir la gratification escomptée (échapper à une menace, pouvoir passer à autre chose, continuer sa vie … )
tout est déjà là, les options sont activées par défaut, c’est plus insidieux qu’on imagine
et même si nous le voyons grand comme une maison, nous ne sommes pas sorti.e.s d’affaire
à moins de nous réveiller vraiment, de nous dégager de tout cela nous ferons ce qu’on nous dira
(voir tout ce à quoi nous nous sommes plié.e.s implicitement depuis deux ans, indépendamment de nos positionnements personnels)
décocher toutes les options (zéro cookies)
il s’agit de choisir nos options et de définir nos préférences personnelles, bien sûr
encore faudrait-il avoir une conscience claire de la réalité
or l’accès à notre conscience est lui même biaisé, donc le risque d’altération ou de corruption des informations/impulsions qui viennent de nous-mêmes n’est pas négligeable !
la reconnection avec nous-même qui seule garantit la liberté et la justesse des choix passe par le point zéro
il n’est pas si facile à toucher, mais c’est là que tout se joue
silence mental, rien d’entre et rien ne sort, tout est là, simple potentiel tant que les choses ne sont pas claires
il n’y a pas d’alternative
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évident
chaque fois que tu vas à la cuisine ou ailleurs et qu’une fois passé le seuil, tu n’as plus aucune idée de ce que tu étais venu.e y chercher
corollaire : et quand tu mets cela sur le compte de la distraction, de la fatigue ou pire de l’âge
pernicieux
ce qui tourne dans ta tête quand tu es occupé.e à une tâche mécanique (conduire ta voiture, répondre à des textos), routinière (vider le lave-vaisselle, te laver les dents) ou monotone (tricoter, tondre la pelouse)
encore mieux : quand tu prétends en faire une pratique d’attention et de pleine conscience
insidieux
ce qui se glisse en toi les nuits où le sommeil t’échappe, l’angoisse te saisit à la gorge et te resserre le coeur, les pensées en boucle, toutes sortes de volutes, y compris la conviction que le réveil et la journée qui suivent seront difficiles
le bonus : le désir ambivalent de stopper ce jeu et de t’endormir sur le champ et de résoudre les problématiques en cours
banalisé
la radio intérieure qui diffuse 24/7 des pensées sur tout et rien (surtout rien), nourries des incidents de la journée, des nouvelles, des infos, des rumeurs, des bavardages (les plus bruyants sont avec toi-même) …
la meilleure : cette matière mentale est essentiellement du copié-collé, les pensées sont reçues et reproduites, sans élaboration
radical
quand tu anticipes le pire scénario possible avec tous les détails et toutes ses conséquences jusqu’à la cinquième génération
et bien-sûr que cela peut se produire, même si c’est improbable
plaqué
quand ce que tu affirmes (tout va bien, la famille va bien, tu fais ce que tu aimes, …) a du mal à couvrir un autre discours sous-jacent, peut-être un peu moins glorieux
et dire que tu t’efforces d’y croire !
validé
la tête bien faite, qui a été entraînée et formée, de sorte qu’elle est capable de créer et d’élaborer des pensées intelligentes dans tes domaines de prédilection
enviée pas qui n’a pas reçu ce formatage, ce n’est pas vraiment enviable, en réalité
valorisé
quand tu nourris l’intention ou appelles la vibration de manifester la paix, l’amour, l’abondance etc. et les affirmations et formules pour parvenir à cette fin
le problème c’est que le terrain ensemencé ne peut pas soutenir la fréquence
zen
quand tu confonds (vraiment?) l’apathie, la somnolence ou la déprime avec le vide intérieur
…
bon j’arrête là, la liste est déjà longue
tout cela pour dire que
ce brouhaha mental (cohérent, organisé, intelligent ou non) est en réalité un brouillage, d’où l’errance
l’activité incessante dans ta tête, aussi brillante et joyeuse soit-elle, t’empêche d’accéder à la seule ressource qui compte pour toi, ton Soi
ta tête est un grand bol transparent
un récipient qui peut être rempli ou rester vide
elle peut recevoir des informations qui font sens
si rien n’entrave sa résonance
quand elle est vide, donc !
ta tête n’est donc pas faite pour penser (plus à ce propos une autre fois)
elle est programmée pour te maintenir dans l’illusion et la souffrance
c’est un fait.
tu n’y peux rien, nous n’y pouvons rien, nous sommes tous faits comme des rats, personne n’y échappe
ni faiblesse, ni déviance personnelle, c’est une distorsion collective qui impacte le psychisme de l’humanité depuis très longtemps
aujourd’hui nous nous en rendons compte (à la faveur d’un changement de fréquence)
alors déconditionner tout ce qui n’est pas toi et te libérer du démon intérieur devient possible
à toi de choisir !
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plusieurs cycles plus ou moins longs sont accomplis
vingt-deux ans, cinquante et une lunes (environ), six mois, c’est l’espace qui m’a été nécessaire pour achever une transformation intérieure, retour au vide
plénitude, tout est possible
un jour j’ai donc lâché les rênes et je me suis mise en route d’une autre manière, depuis j’ai passé plusieurs saisons en mode itinérant, dans une sorte de chantier mobile.
ce fut une pérégrination en solo, suivant le fil de ma seule guidance intérieure, un moment après l’autre, ce fut un vagabondage fougueux et confiant, me sentant complètement en sécurité et soutenue à tout moment
c’était une transition ou plutôt la phase finale d’une époque de transition
avec des ajustements vibratoires, c’était aussi d’un changement de plan d’existence
je suis restée beaucoup avec moi-même, presque toujours dans la nature, j’ai retrouvé une ou deux fois des lieux familiers ou des amis, mais j’ai principalement été passante, allant d’un lieu à l’autre, tous les deux ou trois jours, selon l’inspiration du moment
rien de marginal (décroissance, hors système, …), au contraire j’étais curieuse des marges
c’est une vie d’acrobate, qui consiste à vivre sur/dans un point quelque part dans l’univers, qui peut s’étendre jusqu’à contenir l’univers tout entier
c’est un mode de vie au présent
où le quotidien est sans projet, sans intention, ni contrainte, aucune planification ni anticipation, peu de réseau
l’expérience de vivre autrement, ne plus rien savoir (lieu, temps, date), d’être là où je suis
me laisser conduire instinctivement, sans interpréter
si rien ne se passe, je reste où je suis, je ne bouge pas, je m’étale, j’occupe tout l’espace jusqu’à ce que quelques chose s’invite ou s’impose en moi, et si cela me touche ou m’appelle je réponds, quand cela me chante
en réalité ce n’est pas si facile, les formes mentales, les habitudes, etc. sont bien plus tyranniques qu’il ne paraît et de plus les désirs et les craintes altèrent subrepticement mon expérience aussi
je m’occupe à déraciner les unes et traverser les autres, délicatement, patiemment, avec un immense respect pour mes fragilités et mes vulnérabilités
durant ce parcours j’ai eu des (dés)illusions majeures et j’ai pris conscience de pas mal de choses
et à chaque fois j’ai opté pour une déprogrammation systématique
clin d’oeil
quand j’ai réalisé que la maison où je viens de m’installer a été mise en vente le jour où j’ai entamé mon périple, le 1er août l’an dernier
parmi de nombreux grands bonheurs
une touche joyeuse : les rivières dans tous les sens, dans l’eau, sur les berges, à leur source
le plus porteur : la beauté des êtres et des choses
infiniment doux : la détente et le relâchement total du corps au moment où le signe surgit
puissant : le silence, jour et nuit, partout
assez déstabilisant : une nuit entière d’orages et de pluies torrentielles, même à l’abri
le plus exigeant : quand ça déconne et ça sonne faux (en moi ou dehors, c’est pareil)
décidément libérateur : la perte de repères, de rythme
délicieux sans pareil : me vautrer dans le plaisir de l’instant
avec l’insouciance intrépide d’une enfant, j’ai passé tout mon temps à déconstruire tout ce que je trouvais jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucune forme stable, avec des ébahissements et les déboires renouvelés, et à découvrir et expérimenter des formes fluides évolutives (à cet égard, l’eau qui coule est une source d’inspiration éternelle pour moi)
cela fait plusieurs décennies que je m’adonne à cet art furtif
et un jour je me suis retrouvée soudainement/finalement dans ce qui allait devenir mon nouveau lieu de vie (ah, c’était donc là !)
alors un nouvel espace s’est ouvert et j’ai entamé une autre phase du processus, répondant à une invitation à revisiter la matière dense et à m’approprier une forme stable dans un mode libre
alors qu’être de passage m’avait donné une relative liberté (et une marge notoire d’esquive possible) de m’engager er de me dégager des gens et des endroits selon l’envie et l’humeur du moment, me familiariser avec un lieu que je n’habitais pas encore, mais que je retrouvais, que j’investissais et quittais tous les jours, m’a propulsée dans une itinérance intime infiniment plus délicate, celle de la confrontation inéluctable avec la densité concrète de la réalité matérielle (de mon choix)
le défi de rester vibrante et résonante face à la tentation/habitude de faire, à la propension à visualiser un état abouti des formes, à anticiper les étapes de développements possibles
l’exigence de rester à osciller dans l’incertitude du corps jusqu’à ce que du dedans s’impose le geste, la solution, une prise de recul, le repos ou rien du tout
à peine déniché le lieu, un nid se construit, un paradoxe ?
oui, et non ! le démantèlement s’est poursuivi dans des couches plus profondes, qui affleurent moins souvent
aux formes libres et spontanées se sont substitués des mouvements répétés indéfiniment, et pourtant toujours différents
un bénéfice secondaire : lors de mon installation dans la maison, le travail manuel précis et soutenu a libéré progressivement mon corps du stress de l’itinérance, une tension de vigilance, voire d’alerte, rarement débusquée et qui s’est apaisée très lentement
dans la répétition inlassable des gestes, en silence, un nettoyage plus profond s’est opéré, entre érosion et polissage, une simplification et un dépouillement, un retour à l’immobilité et à la vacuité dont j’aurais pu négliger la nécessité après un long périple
cependant j’investis déjà aussi dans la prochaine expansion, alors que s’achève seulement la phase de contraction par un retour au point où s’efface toute forme dans l’infinité des possibles
fin d’un cycle : l’ancien disparaît et fait place au nouveau (mise en lumière de ce qui était déjà là)
en quelques mots
la transmutation, dans l’oeuvre alchimique, exige un prodigieux engagement au jour le jour dans le concret, dans la matière de nos vies, peu importe la forme que cela prend
un ralentissement, un épuisement, des signes clairs que j’arrivais à mes limites et que l’expérience touchait à sa fin
pulsation : le soir du solstice, j’ai rencontré le coeur de la maison alors que je mettais une dernière touche aux peintures, je me suis inclinée avec révérence
jubilation : après n’avoir jamais dormi dans le même lit plus de deux ou trois nuits, un soir enfin je me couche dans mon lit, un matelas, îlot d’intimité au milieu du chantier. Avec des cascades de soupirs de soulagement, mon corps s’est détendu par vagues pendant toute la nuit (cela m’a réveillée plusieurs fois), une jouissance cellulaire sans fin
joie tranquille : au réveil quelques jours plus tard, toujours au milieu du chantier, j’ai ressenti une connection profonde avec la maison, qui m’enveloppe, me contient et me protège
la fin a été le plus difficile, je ne parvenais pas à m’arrêter complètement (l’accompli me montre un reste d’attachement à accomplir)
la sensation de la fin, c’était avant-hier
hier, repos complet, consentant à la fatigue et au vide
et nous voilà ce soir !
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nous pouvons créer notre vie sur la scène globale
certes nous ne pouvons pas quitter la scène, à moins de tirer notre révérence et de quitter notre corps, mais nous avons le pouvoir de ruiner le spectacle
si le scénario pourri et la mise en scène tortionnaire ne nous conviennent pas, nous pouvons en changer
nous ne jouons plus notre rôle, ce rôle imposé pour lequel nous avons été adéquatement formatés depuis des millénaires
nous glissons légèrement et prenons la tangente
et à la place nous improvisons une autre histoire où la vie reprend ses droits … les lois de la nature … les humains … toutes formes de vie … etc
l’actualité
tant que nous nous insurgeons contre la machine infernale
que nous restons enragés et impuissants
que nous la peur nous taraude le ventre
que nous croyons que nous allons devoir nous défendre ou courber l’échine et nous laisser broyer
nous subirons l’absurdité meurtrière et nous laisserons arracher nos libertés, un lambeau après l’autre, jusqu’à l’aliénation complète de notre être, nous serons laminés
les dents serrées ou bouche bée selon les moments, nous assisterons au déroulement impitoyable du scénario, fascinés et intoxiqués par un lavage de cerveau efficace et paralysés par des intimidations perverses jusqu’à la fin prévisible et annoncée du spectacle
ça n’a pas besoin d’être comme ça
il y a d’autres possibles
nous sommes des êtres essentiellement libres, cela n’a rien à voir avec nos soit-disant libertés
plus vite nous ouvrons les yeux et nous redressons
nous regardons le monstre droit dans les yeux
nous réalisons que nous ne sommes pas obligés de ployer
que le broyeur ne continue à fonctionner que parce que nous lui offrons notre peur et notre rage en pâture
plus l’inévitable effondrement s’accélérera et plus vite nous en aurons terminé
la perspective est terrifiante, ce sera pénible et douloureux, mais bien moins qu’endurer passivement la brutalité et la cruauté
nous pouvons créer notre vie sur la scène globale
acteurs,
jouons le rôle de notre vie, celle dont nous rêvons, celle qui nous met en joie, celle où l’amour est roi et nous sommes libres
il s’agit de susciter une accélération incroyable, en inversant les rôles et en reprenant les rennes
nous pouvons relever la tête
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on assiste à la fin d’un spectacle extraordinaire où se sont affrontées des énergies lumineuses et des énergies sombres, tout s’est joué à un niveau subtil, donc dans les coulisses et la lumière l’emporte sur l’ombre, évidemment
la lumière, c’est l’ordre universel, les lois de la nature, la conscience et la responsabilité individuelles, la fréquence d’unité qui maintient l’univers dans une cohérence harmonique dont l’amour est la clef
l’ombre, c’est toute forme d’altération, de perversion, de corruption de la lumière entrainant une perte de niveau de fréquence et tout ce qui en découle
la mise en scène est spectaculaire, il y a beaucoup d’effets spéciaux (bactériologiques, climatiques, énergétiques …) on n’a pas lésiné sur les moyens et l’impact est très fort
le scénario est impeccable et son déroulement impitoyable, c’est une production époustouflante d’une brutalité inouïe et … nous sommes sur la scène, pas moyen de nous esquiver
c’est la dernière scène : elle montre l’agonie et de l’effondrement du système tortionnaire, il est déjà réduit à néant. Comment ?
le rebondissement final : après de nombreux épisodes, durant lesquels les opposants ont fait montre de stratégies sophistiquées et d’innombrables pouvoirs surnaturels, la fréquence d’unité revient en force et reprend définitivement le dessus. Les vibrations plus basses ne peuvent soutenir cette fréquence, elles sont absorbées par les vibrations plus hautes, ce qui signe la fin du système totalitaire voué à imploser et disparaître
le chaos que nous vivons est la transformation des formes denses (donc visibles) de la structure qui soutient ce système. C’est une purge systématique de tout ce qui n’est pas droit et intègre, ce qui n’est pas aligné avec l’essence lumineuse de tous les êtres et qui limite l’expression de leur singularité souveraine
la fréquence la plus élevée contient les fréquences plus basses et résorbe toutes les formes qu’elles ont engendrées, invitant la création de formes entièrement nouvelles, en harmonie avec l’ordre universel et les lois de la nature
le conflit a déjà pris fin, en réalité, et l’unité est rétablie (au niveau subtil, donc invisible)
notre expérience de la réalité est complexe, nous vivons sur trois plans simultanément
selon la conscience que nous en avons et le point de vue adopté, elle semble très différente
sur le plan matériel (3D)
nous pouvons tout perdre, y compris la vie, personne ne le souhaite, mais c’est possible
certains ont baissé les bras et se laissent faire, d’autres se redressent et tiennent bon
sur le plan psychique et conceptuel (4D)
la réalité est extrêmement confuse et difficile à naviguer, l’expérience que nous en faisons varie énormément suivant la conscience que nous avons des choses
la situation globale est brutalement exigeante et profondément libératrice !
quelle que soit notre position, nous pouvons regarder aussi la réalité en face et nous ressaisir
sur le plan de l’unité (5D)
rien, personne, aucun système tortionnaire ne peut écraser, détruire, annihiler notre lumière
notre essence est éternelle, inaltérable, inaliénable
que faire et comment ?
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