édito

 

jusqu’au dernier moment, je ne savais pas quel serait le thème de cette méridienne 

puis la douceur s’est imposée
elle s’est invitée par la rondeur, avec le pulpeux et le juteux d’un fruit mûr
il s’ensuivit une détente profonde en moi et la simplicité retrouvée des mouvements du vivant :
quel allègement !
une présence posée, moins furtive, moins sèche, une ampleur généreuse dans la spontanéité des élans

 

en partage, un bouquet d’images, de sons et de mots pour te relier à cette douceur

 

 

La douceur est invincible.
Marc Aurèle, « Pensées pour moi-même » 12, 18

 

Georges Gurdjieff, « interlude 1 »

 

 

 

 

 

Arvo Pärt, « Lamentate : fragile »

 

Souple et faible triomphent de dur et de fort.
Lao Zi « Dao De Jing », 36

 

 

 

 

 

Morton Feldman, « Piano piece 1952 »

 

 

Ta main gauche sur mon épaule droite en descendant l’escalier :
quel est ce poids qui m’allège tellement ?
Christian Bobin, « Le Muguet rouge »