quelques impressions suite à la méditation à la pyramide du Louvre, 24 octobre 2018 à Paris

 

 

 

 

la pyramide de verre et sa contrepartie inversée, la petite pyramide de pierre
un portail cosmotellurjique, un point d’ancrage symbolique 

 

 

le soir, au milieu d’une foule cosmopolite, photographe et flâneuse, mise en présence du lieu

dans l’écrin de la grande cour du Louvre, l’ancien et le nouveau s’éclairent. Il apparaît que l’esthétique et les symboles du passé ne présentent plus (beaucoup) d’intérêt, ils sont dépassés, ils parlent de ce qui n’est plus, une époque révolue, ils témoignent aussi d’une vision de la réalité à laquelle on n’adhère plus, tronquée, limitante (3D). Il reste évidemment l’attachement, conscient ou non, aux valeurs et aux programmations de ce passé

une puissante ligne de force traverse la cour d’est en ouest et relie le Louvre et la Défense

 

quatre lieux d’exploration, à chaque fois centrage, intériorisation et accueil de ce qui se présente

1. à distance, dos à la pyramide

l’époque est chaotique, les tensions globales sont à leur comble, l’effondrement menace de toutes parts, les ajustements personnels sont exigeants et implacables … et pourtant un grand calme est ressenti, nous baignons dans une énergie tranquille, douce, fluide, très fine, très pure qui invite à descendre et prendre ancrage.
L’ascension est à la mesure de l’ancrage, plus on aspire à monter plus il convient de descendre

 

2. face à la pyramide, rencontrer l’intérieur    

 

la sculpture exposée dans la pyramide a une forte présence et attire l’attention, elle évoque chaleur, puissance, fusion, le feu intérieur. Avec l’eau environnante un processus alchimique de transformation et de transmutation s’opère, une oeuvre de purification, d’épuration et de lâcher-prise relativement aux croyances et schémas limitants du passé et de renoncement à tout attachement à leur égard. C’est l’essence même de l’oeuvre alchimique, la puissance à actualiser du Scorpion, où le Soleil vient d’entrer

 

3. aux quatre angles des bassins

une dynamique double, comme une pulsation

évaporation et ascension
plus rien de l’ancien ne doit nous retenir, pas même l’intention de s’élever, d’être lumineux et de rayonner

descente et distillation, ce qui apparaît est d’une toute autre nature, définie-indéfinie, libre

l’espace est ample, fluide, il est vivant, il vibre, joie

 

4. aux angles de la pyramide

 

terre et air, étendue infinie
déploiement

mise à terre, enracinement
le moment où l’intégrité est manifeste atteste que l’intégration est accomplie
je suis un(e,) je suis tout, je suis avec tout, je suis

 

 

quelques repères astrologiques

 

 

la pleine Lune à 1° en Taureau est conjointe Uranus qui vient d’entrer dans le signe, le Soleil se trouve de l’autre côté du pont en Scorpion

il est essentiel de permettre maintenant la descente complète dans le corps et l’activation de tous les codes reçus récemment. Et dans le creuset du Scorpion de laisser se faire la séparation de toute forme et/ou croyance limitante et la fusion avec la plénitude de l’Un

Eris à 23° en Bélier forme un pont avec Cérès et Haumea, respectivement à 21 et 25° en Balance

tout ce qui n’est pas en résonance avec le Soi/Un est amené (plus ou moins brutalement) à la conscience pour être résolu, c’est-à-dire retrouver une forme harmonique, cohérente avec le Tout.

Prendre conscience de la disharmonie est important, mais il n’est pas vraiment utile de s’occuper de l’élaboration. L’harmonisation se fait spontanément en laissant s’opérer la remise en phase au plus haut niveau de conscience, la présence d’un miroir reste indispensable

Chiron à 28° en Poissons forme un autre pont avec Pallas en Vierge

nous devenons souverain(e)s, en pleine possession de nous-mêmes, une fois résolues toutes les blessures et en laissant se ré-harmoniser toutes les dimensions de notre être

enfin Sedna à 27° en Taureau forme également un pont avec Jupiter à 26° en Scorpion

la mutation personnelle, sociale et globale est rendue possible parce que nous avons retrouvé accès à notre mémoire collective éternelle