pour voir le monde à l’endroit !

 

 

passer du temps dans la nature m’élève et m’enracine

une mise au point      

 

lieu commun ? 

bien sûr, il est difficile d’oublier que nous vivons dans une pseudo-réalité plaquée, distordue, inversée, corrompue, absurde …
et quand il s’agit de me remettre dans ma véritable réalité, le miracle renouvelé de tisser une dentelle multidimensionnelle avec une vie terrestre, je me laisse orienter et guider par la nature

même brutale et violente, la nature reste cohérente, tranquille 
implacable, elle me force à modifier mon point de vue
à envisager les cheminements sinueux qui provoquent, détournent, dénouent et amènent un équilibre nouveau
la prochaine version de moi

en fille des sylves, dans l’émoi du sensible je joue à relier l’invisible avec le visible     et je ne m’en lasse jamais

 

j’aime (entre autres)

les arbres, les bois, les prés, les montagnes …    les rivières, les cascades, les lacs, la mer …
le souffle des éléments et leur pulsation secrète
la nuit noire, oh oui !     le ciel éclaboussé d’étoiles, l’aube et le crépuscule

j’y trouve clarté et inspiration, refuge aussi

 

posée dehors, ce que je sais est toujours vrai

les mots coulent spontanément

 

 

 

        

 

 

ensemble

c’est aussi en extérieur que j’emmène mes amis et ceux que j’accompagne,
en duo ou en groupe, nous allons au vert

 

on voit les choses telles qu’elles sont 

à plusieurs

une fois allégés et mis à nu, la nature s’arrange pour nous faire sentir/exprimer/inventer ce qui est juste et vrai
sans hésitation