une approche 5D des yama & niyama, 15-16 semptember 2018 à Glasgow, Ecosse

 

 

il y a résistance quand quelque chose en nous bloque le flux naturel de la vie entre l’environnement et nous

c’est une réaction au stress causé par le défi à nous ouvrir à une vérité plus vaste

 

 

 

 

le déclencheur est souvent un rien parfaitement inoffensif, mais il touche un point sensible en-dessous de la surface avec lequel il est en affinité souvent sensorielle (sonore, visuel, olfactive …)

 

 

 

 

quand nous sommes en résistance nous avons tendance à dire non, à rejeter et à bloquer le déclencheur (en ignorant bien-sûr la véritable cause de l’inconfort)

 

 

 

tant que nous restons en mode défense, des défis similaires vont continuer à se présenter et nous allons devoir nous protéger davantage. Nous allons créer une coquille, une série de modèles de réaction qui vont durcir et se densifier avec le temps et que nous utilisons comme mécanisme de défense par défaut. Même déclencheur, même réaction, renforçant la défense et ainsi de suite… c’est extrêmement douloureux

 

cependant la résistance est inévitable et positive également. C’est une étape nécessaire dans le processus d’évolution

 

quand nous opposons résistance ce qui semble une pierre d’achoppement va finir par devenir le marche-pied sur lequel prendre appui pour faire le pas suivant et continuer à avancer

la tension et la friction engendrées par la résistance nous aident à rassembler es forces et à créer une dynamique jusqu’au moment où nous sommes prêts à franchir l’obstacle et à laisser tomber la défense. Les déclencheurs répétés nous font enrager et nous rappellent constamment la situation en souffrance

 

 

quel que soit le déclencheur, entrer en résistance indique clairement que la zone sensible qui a été touchée demande notre attention et que nous sommes prêt(e)s à nous en occuper, mais il se peut que nous n’ayons pas envie de le voir en face. Entre se rendre compte qu’il va falloir agir et le faire il peut y avoir un monde !

 

 

nous nous défendons parce que ressentons quelque chose comme une menace (qu’elle soit réelle ou imaginaire ne fait aucune différence), c’est une réaction instinctive fondée sur la peur. Et quand nous avons peur notre corps, notre souffle et notre vision rétrécissent, nous nous coupons de nous-mêmes et du flux et reflux de la vie, de l’expansion et de la rétraction, de l’évolution

mais nous nous sentons seulement menacés parce que la peur était présente avant et que nous nous sentions déjà vulnérables et sans accès à nos ressources

par contraste, nous faisons face relativement aisément aux défis que présentent les processus croissance naturels (toutes les initiations autour de la naissance et de la mort) quand ils se déclenchent, à condition de nous sentir prêt(e)s et équipé(e)s

 

 

ici en revanche, nous sommes dans un état de déséquilibre (peut-être depuis un moment) et le déclencheur nous force à en prendre conscience, ce qui est très désagréable. La résistance, déclenchée par un facteur extérieur, est une réaction de rejet envers nous-même de la part de l’ego. C’est aussi le début de la résolution. La résistance cédera aussitôt que nous sentirons à nouveau unité et plénitude

 

 

donc toute menace vécue est aussi une invitation à grandir et à mûrir, que d’habitude nous ne reconnaissons pas d’emblée et qui va demander quelques ajustements

la résistance est le stade initial du processus de guérison/harmonisation. Etre en résistance nous permet de nous tourner vers l’intérieur et de revenir à notre centre, à partir duquel nous pouvons nous ouvrir, nous remettre en relation avec l’environnement et sentir que nous sommes soutenus inconditionnellement pour nous ouvrir davantage

 

rappelle-toi qu’en définitive notre résistance est toujours à embrasser une version plus riche de nous-même